Dans le brassage de la kriek, le choix de la cerise est considéré comme particulièrement jusdicieux. Au Ninkasi, les brasseurs qui enquêtent pour la French Kriek ont déniché une variété d’élite, appelée cerise ratafia. Voici son histoire. (tou-toum).
Parce qu’on ne fait pas de bonne kriek sans croquer des cerises, nos péripéties culinaires nous ont emmené jusque dans la vallée de l’Isère, du côté de Saint-Hilaire-du-Rosier. Christophe Fargier y a rencontré Jean Cauffet, qui a repris la ferme de la Maye. Jean cultive la cerise ratafia, une variété locale, petite, juteuse et très sucrée qui a le profil idéal pour notre Ninkasi French Kriek.
Ce producteur passionné lui a raconté sa nouvelle aventure autour de cette cerise petite par sa taille mais grande par son intensité. Récoltée à la fin du printemps, il en prend soin, la trie à la main, puis l’envoie chez Jean-Louis Bissardon à Chagnon. La petite cerise est alors pressée en jus et déposée dans notre brasserie à Tarare.
David, notre maître-brasseur l’intègre ensuite lors du brassage, au moment du whirlpool juste après l’ébullition. De cette façon, le jus conserve son goût et ses arômes intenses de cerise. Au total, 1000 litres de jus rejoignent 4500 litres de moût de bière pour produire notre French Kriek, telle que vous la dégustez.
Pour résumer, la ratafia a un CV juste exemplaire : un rouge profond, une belle douceur, un petit côté acidulé (juste ce qu’il faut). Et visiblement, c’est ce qui fait toute la différence puisque notre Ninkasi French Kriek a reçu la médaille d’or au World Beer Awards, catégorie meilleure Kriek de France !