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Qui êtes-vous ? 🔎

Je m’appelle Quentin Caillat, j’ai 31 ans et j’habite à Lyon, ville où j’ai fait mes études de dessin à l’école Emile Cohl. Je suis illustrateur, à mon compte depuis 2019.

Quel est votre domaine de prédilection artistique ? 👌

En sortant d’Emile Cohl, je pensais vouloir faire de la BD, mais je me suis vite rendu compte que c’était bien trop fastidieux pour moi. Je me suis donc tourné vers l’illustration, pour des affiches, des skates,… J’essaie surtout de diversifier les supports sur lesquels je crée, c’est pour ça que je fais aussi de la peinture murale, de la décoration d’objets de seconde main,.. Je veux illustrer tout ce qui peut être illustré !

Pouvez-vous nous parler de votre univers créatif ? 🎨

Dès que j’ai commencé à maîtriser un peu le dessin, j’ai très vite voulu trouver mon propre style, et qu’on ne me dise pas qu’il ressemble à tel.le ou tel.le artiste. Et ça a été d’autant plus évident dès que j’ai choisi de gagner ma vie grâce à l’illustration, parce que c’est un milieu très concurrentiel dans lequel des talents incroyables émergent tous les jours. J’ai donc au fur et à mesure développé cet univers qui allie le réel et l’abstrait, en apportant des éléments, motifs ou structures que je trouve visuellement très forts.

D’où vient votre inspiration & pourquoi cette esthétique vintage ? 🖼️

Cet esthétisme vient de beaucoup de références avec lesquelles j’ai nourri mon univers, et l’esthétisme que je préfère provient des années 80/90. Je puise beaucoup dans des films, des vieux magazines, des photos vintages. Je préfère une illustration avec un style un peu « passé », un peu ternie. Ça rejoint aussi la mode de ces dernières années qui s’inspire beaucoup de cette période-ci. 

À quoi ressemble votre quotidien en tant qu’artiste ? ⏰

Je me réveille (pas trop tôt, c’est essentiel !), petit déjeuner, cigarette, un café et j’attaque ma journée de dessin. Le plus souvent je dessine sur Photoshop, mais je peux travailler sur une toile ou sur un objet. En tout cas, toutes mes journées s’articulent autour du dessin, je ne fais que ça, et sortir ma chienne Soko !

Quels sont vos projets pour la suite ? 💭

À vrai dire, je ne pense pas beaucoup à l’avenir, j’ai du mal à me projeter. Mais j’ai quand même envie de faire plein d’expos, des festivals d’illustrations, des collaborations diverses.

Votre style de bière préféré ? 🍺

Sans aucune originalité, la IPA !

Qui êtes-vous ? 🔎

Nous sommes ZEUGL, un duo de créatifs visuels : Lolita et Gabriel. On a tous les deux étudié le graphisme à Montreuil puis à Londres. On a également eu la chance de vivre quelques temps à Séoul, où on a pu collaborer avec des acteurs culturels locaux.

On est graphistes de formation. Notre pratique s’est ensuite diversifiée pour correspondre aux besoins de nos projets et comprend désormais beaucoup d’illustrations, d’animations et de VJing (projection d’animations en direct lors de concerts ou autres évènements). On travaille le plus souvent pour le secteur musical, évènementiel ou culturel, des contextes adaptés à nos envies créatives et existentielles.

Quel est votre domaine de prédilection artistique ? 👌

Les projets qui nous stimulent le plus sont ceux qui impliquent la construction d’un système visuel qui doive se décliner sous plusieurs formes et plusieurs médias, comme les identités visuelles de groupes ou de marques.

Les requêtes du secteur musical et événementiel, et l’évolution des médias nous incite à produire beaucoup d’animations, ce qui a été au début un nouveau champ d’expression pour nous, mais dont on savoure le potentiel presque illimité.

Pouvez-vous nous parler de votre processus créatif ? ✍️

Malgré notre style « digital » on s’efforce de conserver des moyens artisanaux. Tous les dessins que vous pouvez voir dans nos créations sont réalisés « à la main » (aux crayons, à la plume ou aux feutres). La plupart des animations sont également faites « à la main » sur du papier et à l’aide d’une table lumineuse.

D’où viennent vos inspirations & pourquoi cette esthétique psyché ? 🙃

On a accumulé des références assez diverses au long de nos études et de notre vie professionnelle. Toutes sont des inspirations potentielles. Mais à l’ère d’Instagram, on est constamment abreuvé de pépites visuelles qui accentuent l’émulation.

Ce qui peut s’interpréter comme une esthétique psychédélique est probablement notre soin à fabriquer des images impactantes, parfois déroutantes, et aussi peut-être notre inclination à combiner des univers ou des esthétiques a priori divergentes.

À quoi ressemble votre quotidien en tant qu’artistes ? ☀️

On alterne entre des périodes de réflexions et d’expérimentations au démarrage des projets, et des périodes de travail intensif pour les achever. Il y a aussi le lot d’angoisses caractéristiques du freelance pour trouver des projets suffisamment rémunérés et pour obtenir de la visibilité, puis beaucoup de dessin et d’écrans d’ordinateur. On a également la chance de participer régulièrement à des concerts ou des soirées en club grâce à notre « spécialisation » dans le secteur musical.

Quels sont vos projets à venir ? ⌛️

En ce moment on travaille beaucoup avec le groupe Iñigo Montoya pour leurs sorties à venir et pour un spectacle, intitulé Contes Élastiques, en association avec le Maad93. On confectionne un joli objet tenu secret pour le moment avec Les Pétroleuzes, une association féministe strasbourgeoise. On travaille aussi régulièrement avec les soirées Kindergarten party et Playtime pour du VJing et de l’identité visuelle qui promeuvent une festivité Queer, inclusive et bienveillante.

En ce qui concerne l’avenir, on aimerait développer notre activité de VJ en trouvant de nouveaux groupes et de nouvelles soirées avec qui travailler. Enfin, un de nos fantasmes est de réaliser un court métrage d’animation !

Votre style de bière préféré ? 🍺

Gabriel aime toute bière mutilée d’un arôme artificiel de fruit excessivement sucrée, et Lolita aime les bières légères et assez pétillantes, comme les bières blanches.