Elle fait partie de la grande famille des tireuses à bière Ninkasi que vous pouvez louer toute l’année. Elle a voulu rester anonyme mais nous a confié dans une interview exclusive, son quotidien de tireuse et sa nouvelle vie post-confinement.
C’est plutôt cool on va pas se plaindre, en tout cas je n’ai jamais vu quelqu’un bouder en me voyant 😉
Mais c’est pas tous les jours facile. Vous n’imaginez pas, le suspens que c’est quand on entend un bruit de moteur sur le parking. On sait que c’est un client qui vient chercher sa commande. On se regarde toutes en se demandant à qui ça va être le tour !
Quand ça tombe sur moi, je sens mon compensateur qui se met à battre la chamade. Ça y est, je vais rencontrer de nouvelles personnes. Une soirée entre amis, une crémaillère, un week end à la campagne ? C’est à chaque fois une nouvelle aventure .
9h00 : C’est parti, Joseph et Vincent préparent les commandes de la journée. Après m’avoir installée sur un chariot à roulette c’est le moment d’aller chercher les fûts. Au format 10.4L ou en 30L, de la Ninkasi Blonde, de la Ninkasi Pale Ale, etc… Quand je vois le contenu de la commande je me la joue profiler et j’essaye d’imaginer qui m’a louée pour le week end.
12h12 : L’attente est interminable… J’ai envie de savoir qui m’a réservée ce week end !
16:00 : J’entends le doux vrombissement d’un moteur. Comme tout se passe « sans contact » le client ne sort pas de sa voiture, ça retarde notre rencontre. Quel suspense !
16:04 : Joseph ou Vincent vient me chercher, me désinfecte entièrement et m’installe dans le coffre.
16:08 : C’est la partie la moins drôle de la journée, se faire trimballer pendant le trajet, mais sitôt arrivée je sais que ça va être ma fête et j’adore ça !
16:40 : Le moteur s’arrête. J’entends le coffre s’ouvrir, c’est enfin LA rencontre. A voir l’accoutrement du jeune homme ça ressemble à un week end d’enterrement de vie de garçon. J’entends au loin « APÉROOOO » !
16:44 : On me branche, on m’allume… On me raccorde à un ou deux fûts et c’est parti pour le refroidissement.
17h04 : Je suis fin prête à servir des bières pressions bien fraîches. Sur ce je vous laisse, j’ai une vie de garçon à enterrer !