Ti’kaniki
Le collectif Ti’kaniki est né du besoin de vivre et faire vivre le maloya, cette musique traditionnelle de la Réunion, dans la ville de Lyon. Avec le temps, l’horizon s’élargit, et après de multiples coopérations le collectif inclue de nouvelles cultures, à son image, toujours sur un maloya ancré dans la tradition. Dans le groupe pas de chanteur principal fixe, tout le monde chante et joue les différentes percussions pour un jeu de passe dans lequel chacun trouve sa place.
Le Kabar désigne le moment et le lieu pour partager le maloya. Traditionnellement « a ter », puis sur scène, avec ou sans micro, chacun est le bienvenu pour jouer et chanter. Pas de niveau requis non plus, il suffit de connaître, de respecter, d’observer.
Pixvae
Difficile de mettre une appellation certifiée conforme sur les effusions de Pixvae. Afro-latin core ? Post-free trash ? Radical cradi-moderne ? Quand le son résiste aux mots, c’est souvent bon signe. Le cocktail du combo colombo-lyonnais est du genre décapant, du style enivrant. Voix haut perchées et saxophone hurleur, batterie survoltée et guitare saturée, Pixvae carbure à l’énergie des polyrythmies, cette essence traditionnelle qu’il s’agit de propulser, hors des sillons maintes fois labourés, dans le champ d’une actualité sang pour sang entremêlés.