Charles Ferry

« Qu’est ce que t’es élégante » Oui, c’est vrai… un peu comme la pop synthétique de Charles Ferry. Élégante, aérienne et moderne.
On entendrait presque les murmures d’un Bashung sur une écriture frontale et ciselée. Premier coup de pédale, les guitares résonnent dans le sous sol. Charles, adolescent, balance ses premiers accords dans un esprit Grunge. 1 album, 1 EP, une centaine de dates puis : la réflexion… Deuxième coup de pédale, les murs d’amplis ont laissés la puberté collée au mur. On se passera des powerchords saturés et des bottines en cuir. C’est le doux sifflements des cordes en nylon qui prendra part aux inspirations nouvelles. Des écris brûlent, d’autres resteront, mais écrasés entre deux gribouillages des cours d’art plastiques. Troisième coup de pédale, des copains, un local, de la bières et des pizzas. Quelques mots écrits dans « Notes » une dizaine d’enregistrements dans « Dictaphone » puis RE : réflexion… Un petit billet, des touches blanches, des touches noires, 10 doigts, 10 ans de solfèges… depuis le temps que Charles rêvait de ce son chaud et planant, des nappes à tout va, des arpegiateurs qui s’entremêlent et des gimmicks de guitares à la Nils Rodgers, c’est maintenant que tout commence …Le train de La Vapeur (SMAC Dijon) vient se pointer derrière sa roue, pour l’accompagner dans son ascension, c’est le sprint émotionnel.
Une nuit longue et pesante fait face mais tout s’éclaire, il écrit et compose, script et produit en affirmant que la ligne d’arrivée, il n’y en aura pas.
« Quelques minutes sur les réseaux, histoire de combler le vide… » L’inspiration… n’importe ou, n’importe quand. Sur les réseaux tout se mélange et Charles, puise au cours du défilement de cette société écran.